Tout la haut au Laos

Avant de quitter le Laos, on s'est offert un petit trek de 3 jours dans la region de Muang Sing, dans les montagnes, histoire de se remettre en forme apres un mois de sticky rice et de detente dans ce beau pays.

Nous voila donc partis avec 2 couples de francais bien sympathiques rencontres dans un Tuk-Tuk, prets a affronter la jungle laotienne et ses tigres, serpents et autres especes endemiques (Rivers).

Apres un premier jour a crapahuter tous ensemble dans la foret et ayant finalement reussi a trouver notre chemin a la machette, le massage akkha (une tribu du coin) qui nous est offert etait vraiment le bienvenu, meme si il a bien failli nous deplacer quelques vertebres. La musculature athletique de Julio aura au passage fait rever plus d'une masseuse..
Le lendemain, re-belote avec une journee riz-grimpette-suee-riz-grimpette-suee ponctuee par une surprise-partie au Lao-Lao (alcool de riz artisanal qui peut aussi etre utilise pour desinfecter les plaies..) avec les hommes du village, visiblement bien motives pour faire la fete aux touristes !
Inutile de dire que le dernier jour de trek a ete bien difficile pour tout le monde... Julio dit:"bah pourquoi tu le dis alors ?"
On a quand meme bien profite des beaux paysages sur le parcours mais pour les paysages de montagnes, ca ne vaut quand meme pas le Nepal.























De retour a Muang Sing, notre camp de base, Julio, destabilise par ses nouvelles copines, a l'idee du siecle:suivre les conseils du guide du routard.



















Au lieu de prendre un bus direct pour la frontiere Thailandaise, on remonte encore vers le Nord, avec en tete l'idee de descendre le Mekong en bateau pour rejoindre cette meme frontiere. C'est la qu'on se retrouve au centre d'un complot orchestre par les villageois de Xieng Kok, bien organises pour nous soutirer un maximum de dollars: le seul moyen de quitter ce village etant d'utiliser un speed boat (comprenez une barque en bois avec un moteur Toyota 16 soupapes a echappement libre pilotee par un lao visiblement imbibe de lao-lao des 8 heures du mat'....
On a aussi rencontre des americains un peu feles dans ce village, tout droit venus d'Alaska, specialises dans la construction de radeaux en bambous et qui avaient comme projet de descendre le mekong avec leur embarcation artisanale - depuis, plus de nouvelles.

3 jours de negociations intenses plus tard, retour a la case depart, on decide finalement de prendre un bus et de ne plus jamais faire confiance au guide du routard, qui, a notre avis, doit certainement faire partie du complot. Le voyage pour la frontiere durera 2 jours dont 1 journee en bus sur une piste en pleine construction, imaginez une sorte de grand 8 qui dure 7 heures avec de la poussiere partout, sympa !
On reussit quand meme a franchir le mekong le lendemain et nous voici en Thailande.
Le choc est rude, le retour ala civilisation aussi, on trouve ici a Chiang Mai des grands magasins partout, des voitures tuning, des lavomatic, des cinemas, et malheureusement aussi des vieux papys anglais qui se baladent avec, dans une main, leur canette de biere, et dans l'autre, des petites minettes de 20 ans..... pas classe.

Ca change donc bien des villages perdus dans la montagne qu'on a traverses pendant le trek, ou il n'y a ni electricite ni eau courante, mais qui ne sont vraiment pas si loins d'ici..

C'est parti pour un mois de soleil (desole), de temples avec des buddhas plus immenses les uns que les autres, de bus climatises avec hotesses, de chants a la gloire du roi omnipresent, de plages.
Melak, on t'attend de pied ferme, on est prets et n'oublie pas le Maroilles ! (julio ajoutte: "et la bavaisienne!")